Hernie discale

Si vous souffrez d’une hernie discale, vous devriez lire attentivement ce qui suit…

 

 

Hernie Discale

Hernie Discale

Un problème de santé aussi sérieux que la hernie discale se doit d’être pris en charge par un professionnel de la santé compétant. Une hernie discale mal encadrée peut avoir des répercussions désastreuses à l’égard de votre santé pour le restant de vos jour.

 

Les faits concernant la hernie discale

 

Si on rassemble un groupe de gens d’âge moyen (45 ans) qui n’ont jamais eu mal au dos avant et qu’on leur fait passer un examen d’imagerie « IRM » (résonnance magnétique) voici ce que les résultats de l’examen nous montrera :

  • 38% aurait des bombements de disque,
  • 29% saillies de disque (alias : herniations contenu),
  • 10% extrusions de disque (alias : herniations non-contenu, hernie discale ),
  • 0% séquestration de disque (alias : libération de fragments, hernie discale) et
  • 4% des nerfs comprimés par l’herniation du disque.

Une statistique encore plus désastreuse est que 60% de gens d’âge moyen asymptomatiques (qui ne souffrent d’aucune douleur) aurait des résultats de bombement de disque ou pire une hernie discale (la saillie, l’extrusion) suite à un IRM !

 

Bombement discal

Bombement discal

 

La hernie discale, première cause de lombosciatique, est la conséquence d’un processus long et silencieux de dégénérescence discale, qui va se décompenser plus ou moins brutalement à l’occasion d’un effort, parfois minime.

La lombosciatique n’est pratiquement jamais un « accident » survenant sur une colonne vertébrale parfaitement saine.

 

Signes et symptômes de la hernie discale

 

Hernie discale - symptômes

Hernie discale – symptômes

Les signes et les symptômes de la hernie discale sont très difficiles à identifié spécifiquement puisque plusieurs autres conditions du dos pourraient démontrer les mêmes.

Selon la région où est localisée votre douleur ou vos autres symptômes, la hernie discale pourrait alors provoquer les symptômes suivant :

 

Amyotrophie

 

Le terme amyotrophie désigne un signe clinique consistant en une atrophie musculaire, causée par une perte de l’innervation motrice du muscle.

 

Anesthésis

 

Disparition ou absence totale de toute sensibilité.

 

Cervico-brachilagie – Névralgie

 

Une névralgie est une condition douloureuse à un nerf causée par soit une névrite, un traumatisme, une infection (ex: le zona), une maladie systémique (ex: le diabète), une compression (ex: une hernie discale) ou une inflammation.

La névralgie cervico-brachiale est souvent appelée « la sciatique du cou » ou « la sciatique du bras », parce qu’elle se manifeste par une douleur irradiante dans le bras comme la sciatique dans la jambe. La névralgie cervico-brachiale est une compression ou une irritation d’un nerf part du cou qui descend dans le bras. Les douleurs liées à la névralgie cervico-brachiale affecte le cou, la clavicule, le haut du dos, l’omoplate, l’épaule, le bras et les mains.

La névralgie cervico-brachiale est causée, dans plus de 80% des cas, par une irritation ou une compression d’une racine d’un nerf rachidien de la colonne cervicale. Cette névralgie est essentiellement due à soit une hernie discale, de la même manière que celle rencontrée au cours d’une sciatique ou soit à une arthrose cervicale qui pince les nerfs rachidiens. Ces deux causes, la hernie discale et l’arthrose cervicale, sont souvent associées.

 

Cruralgie

 

La cruralgie est souvent appelé « sciatique du devant » ou « névralgie crurale » et dans bien des cas confondue avec la sciatique, alors que le trajet du nerf irrité et de la douleur ressentie n’est pas du tout la même : Il s’agit d’une douleur située au niveau de la cuisse causée par une atteinte du nerf crural aussi appelé nerf fémoral. Ce nerf commande une partie de la mobilité de la cuisse et la sensibilité de sa partie avant, alors que le nerf sciatique s’occupe de la partie arrière de la jambe. Bien qu’ Il arrive souvent que la personne souffrant de cruralgie pense être atteinte de sciatique, car les deux affections ont souvent les mêmes causes et génèrent des douleurs semblables, la différence provient essentiellement de la localisation des douleurs puisqu’il s’agit de nerfs différents qui sont affectés.

Les causes de la cruralgie sont nombreuses mais se limitent généralement à une compression du nerf crural soit sur une partie de son trajet ou sur une des branches d’où émerge, au niveau des vertèbres lombaires. Souvent, il s’agit d’une compression à la base du nerf causée par une hernie discale au niveau de L3-L4 ou L4-L5.

Les douleurs associées à la cruralgie sont décrites par les patients comme des brûlures ou des décharges électriques, qui dans certains cas commence dans le bas du dos (toutefois, un bon nombre de patients ne ressentent pas de maux de dos), soit de la partie externe de la fesse, de la partie antérieure puis interne de la cuisse et descendre jusqu’à la jambe, ou de la partie moyenne de la fesse, la partie externe du haut de la cuisse, puis sur la face antérieure du bas de la cuisse et se prolonger le long de la partie avant de la jambe en passant par le genou.

 

Dorsalgie

 

La dorsalgie désigne une douleur ressentie dans la région dorsale (au niveau des omoplates) de la colonne vertébrale. Bien que la dorsalgie puisse être causée par de l’arthrose ou une hernie discale, ça demeure plutôt rare à ce niveau de la colonne vertébrale à cause de la plus grande stabilité de cette région de la colonne due à la présence des côtes.

 

Lombalgie

 

La lombalgie est une douleur qui est présente dans la région lombaire, c’est-à-dire dans le bas du dos. Il existe un grand nombre de conditions dont les symptômes se manifeste en lombalgie dont la hernie discale lombaire.

 

Parésie

 

Légère paralysie se manifestant par un affaiblissement du travail de certaines fibres musculaires.

 

Névralgie

 

Une névralgie est une affection douloureuse à un nerf. Voir plus haut, sous la rubrique « névralgie cervico-brachiale », pour plus de détails.

 

Paresthésie

 

Picotements, fourmillements, piqûres, brûlures ou engourdissements ressentis dans les bras, les mains, les jambes ou les pieds le long du nerf irrité et/ou comprimé par une hernie discale, un bombement discal ou un pincement discal (arthrose).

 

Raideur

 

Raideur musculaire inconfortable et/ou douloureuse

 

Sciatique

 

La sciatique, sciatalgie ou névralgie du nerf sciatique sont couramment employés pour définir la sciatique. La sciatalgie est un terme qui désigne l’ensemble des symptômes douloureux liés à une irritation du nerf sciatique dont douleurs sont souvent dues à une compression soit au niveau de la racine du nerf provenant de la région lombaire, notamment en cas de compression par une hernie discale, soit sur son trajet, ce qui peut être le cas dans les hématomes du muscle psoas. Toutefois, la cause la plus fréquente de la douleur sciatique n’est pas « musculaire », mais bien associée à une hernie discale. Ces douleurs se manifestent au niveau de la fesse, de la partie arrière ou sur le côté de la cuisse, de la partie arrière ou sur le côté de la jambe, et peuvent s’étendre jusqu’au premier ou au dernier orteil, dépendamment de la racine nerveuse affectée. À titre d’exemple, une compression de la racine S1 (correspondant à une hernie discale située entre les vertèbres L5 et S1), provoque une douleur en arrière de la cuisse, du mollet et sous le pied. À noter que certaines branches du nerf sciatique peuvent également donner des douleurs au niveau de la hanche, comme s’il s’agissait d’une bursite de la hanche et également dans l’aine ou les testicules.

Notons que 85 % des sciatiques résultent d’une hernie discale.

 

Le diagnostic de la hernie discale est suspecté selon la description des douleurs par le patient, leur localisation et selon les résultats de l’examen clinique. Il est important de noter que certaines personnes peuvent avoir une hernie discale sans avoir de symptômes pendant des mois, voir des années, jusqu’à ce qu’un incident survienne et aggrave la pression exercé par la hernie discale en contact avec une racine nerveuse ou la moelle épinière. La différence entre la présence de symptômes ou nom est bien souvent qu’une question d’un millimètre ou deux. Toutefois, quand un disque hernié comprime les structures nerveuses, cela provoque généralement une douleur, une perte de la sensibilité, des picotements ou des faiblesses musculaires. La force de pression que la hernie discale exerce sur les nerfs ou la moelle épinière détermine alors la gravité des symptômes. Quand la toux, un rire violent, un éternuement, une miction ou un effort de défécation augmentent l’intensité de vos douleurs, il y a de fortes chances que nous soyons en présence d’une hernie discale.

 Des examens complémentaires sont alors prescrits afin de déterminer la présence ou non de la hernie discale. Bien que la radiographie soit un examen d’imagerie essentiel, elle ne permet pas de voir les tissus mous, dont la hernie discale. La tomographie axiale (scan) ou la résonnance magnétique (IRM) sont les examens d’imagerie qui permettent de voir les bombements ou la hernie discale.

Ces examens permettent donc de confirmer le diagnostic et de localiser la hernie avec précision. IL EST IMPOSSIBLE DE PALPER, AVEC LES MAINS, UNE HERNIE DISCALE.

 

Comment savoir si j’ai une hernie discale ?

 

 Si votre douleur au dos ou au cou est présente depuis des années, que votre condition se détériore avec les années, que vos ressentez des douleurs irradiantes dans vos bras ou vos jambes, que vous ressentez des chocs électriques dans vos membres quand vous éternuez ou toussez et que les thérapies manuelles ne parviennent plus à vous soulager, il se pourrait que vous souffriez d’une hernie discale. Et la seule façon de le déterminer avec précision, c’est de faire un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Si vous avez déjà fait cet examen et que vous connaissez déjà la nature de votre condition, veuillez vous assurer d’avoir une copie en main de votre CD et du rapport écrit du radiologiste lors de votre première consultation à notre clinique.

Par ailleurs, si vous n’avez pas encore fait l’IRM, vous pouvez demander à votre médecin de vous rédiger une requête pour aller faire l’examen au public (l’attente pourrait dépasser 6 mois à un an). Si vous êtes assuré par votre assurance collective ou si vous désirez payer de votre poche ($650), nous pouvons vous prescrire l’examen d’IRM au privé (vous aurez un rendez-vous en moins d’une semaine).

 

Hernie discale: Signes optimales de la présence et du degré de la hernie discale lombaire

 

Il ressort d’une étude réalisée par Vucetic Svensson1 que seules trois signes physiques sont des valeurs diagnostiques sures pour prédire l’existence d’une hernie discale lombaire et sa gravité son type. Cette étude a été réalisée sur 163 patients opérés pour une hernie discale probable. Les trois signes étaient l’amplitude de mouvements sagittale lombaire, le signe de Lasègue, et le signe croisé de Lasègue. Ils ont constaté que ces tests étaient importants pour déterminer la présence d’une hernie discale ainsi que sa sévérité, mais elle n’est pas exacte pour en déterminer le niveau où se situait l’hernie discale.

Même si les signes neurologiques sont importants pour établir une distinction entre la douleur radiculaire et tronculaire, ils ne sont pas d’une grande utilité dans le diagnostic du type ou du niveau de la hernie discale. Un tiers des patients avec une absence du réflexe du tendon d’Achille avait une hernie discale au-dessus de L5-Sl et de la valeur diagnostique de l’absence du réflexe du tendon d’Achille diminue avec l’âge. L’absence d’un réflexe du tendon d’Achille est plus fiable que l’absence du réflexe comme signe de la hernie discale, et sa valeur diagnostique augmente significativement si elle est corroborée par un diagnostic d’imagerie. Bien l’absence du réflexe rotulien soit de six à sept fois plus fréquent pour les hernies discales au niveau de L3-L4 comparativement aux autres niveaux, un quart seulement des patients avec ce signe avait une hernie discale au niveau L3-L4.

Le plus fort indicateur du type d’hernie était l’amplitude de mouvements sagittale lombaire. L’amplitude de mouvements lombaire diminuait avec l’augmentation de la sévérité de l’hernie. L’amplitude a été négligeable pour la hernie sous-ligamentaire (renflement généralisé avec la participation racine), et diminue progressivement avec une hernie extrue (ligament commun vertébral postérieur commun vertébral postérieur encore intacte) et séquestré (hernie complet au-delà de la face postérieure du ligament commun vertébral postérieur). Le signe croisé de Lasègue, qui n’avait de valeur que s’il était associée au signe de Lasègue unilatérale positif, a aussi été proportionnelle à la sévérité de l’hernie. Par conséquent, l’utilisation à la fois de l’amplitude de mouvements lombaire et le signe de Lasègue a prédit à 74 pour cent les hernie exclues (hernies séquestrées), et à 68 pour cent les hernies extrues (hernies contenues et protrusion). Dans cette étude, le signe de Lasègue était seulement considéré comme positif si la douleur irradiait dans le pied.

 

Diagnostic de la hernie discale

 

Diagnostic de la hernie discale

Diagnostic de la hernie discale

Le diagnostic précis de la hernie discale doit absolument passer par un examen d’imagerie par résonance magnétique ou IRM.

 

Le diagnostic de la hernie discale passe par l’imagerie médicale

 

Avant d’entreprendre des soins de Décompression vertébrale, il faut absolument obtenir un diagnostic précis afin de confirmer l’existence et la sévérité de votre hernie discale.

 

La radiographie et la Hernie discale

 

Radiographie lombaire

Radiographie lombaire

Radiographie - discopathie

Radiographie – discopathie

Appareil de radiographie

Appareil de radiographie

La radiographie standard de la colonne vertébrale nous permet de voir les détails de la structure osseuse de la colonne vertébrale, non pas pour affirmer la Hernie discale (radiotransparente) mais pour éliminer d’autres diagnostics comme une instabilité (spondylolisthèse), une tumeur ou une fracture.

La radiographie (Rayons-X) est un excellent outil pour voir les détails des os parce que ceux-ci contiennent du calcium. Par contre, les disques ne contiennent pas de calcium, c’est pourquoi la radiographie ne peut pas montrer une image de cette structure. Conséquemment, la radiographie ne peut pas être utilisée pour diagnostiquer la Hernie discale.

 

La Radiographie en mouvement (vidéofluoroscopie) et la hernie discale

 

Fluoroscopie: radiographie en mouvement

Fluoroscopie: radiographie en mouvement

Radiographie en mouvement lombaire

Radiographie en mouvement lombaire

Appareil de fluoroscopie

Appareil de radiographie en movement

Tout comme la radiographie statique conventionnelle, la Radiographie en mouvement (fluoroscopie) nous permet l’étude de la structure de la colonne vertébrale. Elle est également utile pour l’étude de la biomécanique de la colonne. Toutefois, elle ne peut pas servir à diagnostiquer une Hernie discale, pour les mêmes raisons mentionnées plus haut dans le cas de la radiographie.

 

Le scanner (Tomographie) et la hernie discale

 

Tomographie axiale - CT Scan

Tomographie axiale – CT Scan

Tomographie axiale - CT Scan - lombaire

Tomographie axiale – CT Scan – lombaire

Appareil de Tomographie axiale - CT Scan

Appareil de Tomographie axiale – CT Scan

La tomodensitométrie dite aussi Tomographie axiale calculée par ordinateur, CT-scan ou simplement scanner, est une technique d’imagerie médicale qui consiste à calculer une reconstruction 3D des tissus à partir d’une analyse tomographique obtenue en soumettant le patient au balayage d’un faisceau de rayons-X.

Bien que la Tomographie permet de voir la hernie discale de grande taille et la sténose, elle ne réussi pas toujours dans le cas d’une plus petite hernie discale.

Par ailleurs, L’IRM offre une meilleure résolution pour les tissus mous alors que la Tomographie axiale calculée est supérieure pour les zones concernant les parties osseuses. À cet égard, la Tomographie est excellente pour le diagnostic des fractures.

 

L’IRM et la hernie discale

 

IRM - Imagerie par Résonance Magnétique

IRM – Imagerie par Résonance Magnétique

IRM lombaire - hernie discale

IRM lombaire – hernie discale

Appareil d'Imagerie par Résonance Magnétique

Appareil d’Imagerie par Résonance Magnétique

L’IRM a été mis au point dans les années 1980 et a révolutionné le traitement pour les patients souffrant de Lombalgie. L’IRM est généralement considéré comme la meilleure étude d’imagerie de la colonne vertébrale. L’IRM est très sensible ce qui permet d’obtenir beaucoup d’information sur la santé des disques (comme pour la discopathie dégénérative, la spondylolisthèse, la hernie discale et la sténose de la colonne vertébrale), ainsi que sur la présence d’une tumeur ou d’une hernie discale. L’IRM est également utile pour écarter la possibilité de la présence de tumeurs ou d’infection de la colonne vertébrale.

L’IRM nous permet de voir des images de la colonne vertébrale grâce à d’un aimant qui tourne autour du corps et qui fait vibrer les atomes d’hydrogène. Après que les atomes reviennent à leur niveau normal, ils émettent de l’énergie qui est capté par l’appareil. Puisque les humains sont composées principalement d’eau (qui est de deux parties d’hydrogène), l’IRM fournit des détails hautement raffinée de l’anatomie de la colonne vertébrale. Contrairement à un faisceau de rayons-x, il n’y a pas de radiations.

L’IRM de la colonne vertébrale permet le diagnostic positif de la hernie discale. Cet examen n’est nécessaire que si la nécessité d’une intervention chirurgicale devient envisageable, suite à l’échec d’un traitement médical bien conduit et suffisamment prolongé, ou suite à des traitements manipulatoires qui n’auraient pas réussi à soulager les symptômes, ou lorsqu’un autre diagnostic est évoqué.

 

La myélographie et la hernie discale

 

Myélographie sagittale

Myélographie sagittale

Myélographie coronale

Myélographie coronale

Appareil de Tomographie

Appareil de Tomographie

Dans certains cas difficiles, une myélographie ou un myélo-scanner (avec injection iodée en intra-dural, dans les méninges) peut être utile.

Lorsqu’elle est combinée avec une myélographie, la tomodensitométrie permet de voir avec précision les détails des nerfs. La myélographie est réalisée en injectant un colorant radiologique opaque (teinture qui est captée par les rayons-X) dans le sac autour des racines nerveuses, ce qui illumine les racines nerveuses. Il s’agit d’un test très sensible pour l’atteinte des nerfs. Le principal risque avec la myélographie est le risque potentiel de souffrir de maux de tête, à cause de l’injection du colorant dans la moelle épinière.

 

L’électromyogramme et la hernie discale

 

Électromyogramme

Électromyogramme

Résultats

Résultats

Appareil

Appareil

L’électromyogramme est en général inutile car il ne permet que d’évaluer le retentissement d’une compression neurologique mais pas d’affirmer une Hernie discale.

Bien que chacune de ces méthodes de diagnostic soient adéquates, aucune n’est exacte. Parce que pratiquement tous les examens d’IRM et de Tomographie sont effectuées avec le patient couché et à l’abri de l’effet de la gravité, de nombreuses maladies , blessures et conditions de la colonne vertébrale peuvent ne pas être diagnostiquée correctement.

Dégénérescence des disques

Dégénérescence des disques

 

Causes de la hernie discale

 

Les causes de la hernie discale sont multiples et, contrairement aux croyances populaires, ne nécessite pas un violent traumatisme.

Les processus dégénératifs touchant les disques entraînent une destruction de ces derniers, une perte en élasticité et en stabilité, ce qui entraîne la formation d’une hernie discale.

Vous pouvez sentir les vertèbres dans votre dos, mais vous ne pouvez pas voir ce qui se trouve entre chaque vertèbre. Si vous le pouviez, vous verriez de petits disques, surtout composés d’eau mais également d’une substance ressemblant à de la gelée. Ces « coussins » agissent à titre d’amortisseurs. Ces disques gélatineux se compriment et s’étendent lorsque vous bougez. Avec le temps, la gelée se comprime et peut devenir moins flexible. Ceci, possiblement combiné à un impact, mène à la rupture du disque (hernie discale) qui exerce souvent de la pression sur le nerf. Lorsque le cartilage entre les vertèbres se déchire, le disque est poussé hors de sa position et peut pincer ou frotter sur les nerfs environnants, qui sont extrêmement sensibles à la douleur. Quoique ceci puisse mener à des symptômes, des études récentes effectuées sur des gens sans aucun problème de dos ou de jambes ont démontré qu’un nombre important de ce personnes ont une hernie discale ou plusieurs disques herniés sans toutefois ressentir de la douleur.

 

Voici certains facteurs de risque de la hernie discale

  • Façon inappropriée de soulever des poids
  • Excédent de poids
  • Pression soudaine
  • Activités ardues répétitives
  • une faiblesse congénitale du tissu discal
  • une rotation subite du tronc
  • en cas de mouvement insuffisant de la colonne et d’un travail permanent en position assise, la partie arrière du disque peut être « étouffée » et ainsi affaiblie. Des déchirures et des gonflements du disque peuvent alors se produire.

 

Les ligaments et la hernie discale

 

Les processus dégénératifs et inflammatoires dans les structures de liaison des vertèbres concernent les disques, les ligaments et les articulations arrières des vertèbres. Si les ligaments se desserrent, toute la structure de la colonne se relâche. Il se produit un déplacement entre les différentes vertèbres et une surcharge des articulations arrières qui s’usent davantage dans le sens d’une arthrose. Cette douleur se limite à la « région des reins ».

Sciatique et hernie discale

 

Les processus dégénératifs touchant les disques entraînent une destruction de ces derniers, une perte en élasticité et en stabilité. Certaines parties du disque peuvent faire saillie dans le canal de la moelle épinière (Hernie discale) en comprimant la moelle épinière ou certaines racines nerveuses (illustration). Suite à cette compression, le patient ressent des douleurs irradiantes très caractéristiques. Si ces douleurs se propagent dans la jambe, on parle de douleurs du nerf Sciatique ou du syndrome Sciatique.

Mouvement brusque et hernie discale

 

Dans le cas d’une vulnérabilité accrue de la colonne, au sens que nous venons de le décrire, l’effet de l’humidité, du froid ou le fait de soulever des charges lourdes ainsi que des mouvements brusques peuvent immédiatement provoquer une douleur aiguë.

Régression de la hernie discale

 

Il existe maintenant des traitements qui permettent de réduire ou de résorber complètement la hernie discale.

 

La hernie discale peut-elle réduire de taille ou se résorber ?

 

Hernie discale - régression

Hernie discale – régression

Dans le passé, on a cru qu’une fois qu’un patient souffrait d’une hernie discale, que la condition était permanente. Cependant, des recherches récente faites en utilisant des examens d’imagerie telle que la résonnance magnétique et la tomographie ont démontré le contraire. Il a été clairement démontré que des hernies discales de la colonne lombaire et cervicale ont non seulement en taille, après une période de soins conservateurs (sans chirurgie ni médicament), mais dans la majorité des cas, elles ont régressé et/ou disparu suite à un examen d’imagerie de contrôle.

 

Statistiques de la hernie discale

  • 40 % des hernies de la colonne cervicale ont diminué en taille ou se sont résorbé suite aux soins Chiropratiques.
  • 60 % des hernies de la colonne lombaire ont diminué en taille ou se sont résorbé suite aux soins Chiropratiques.
  • Plus la Hernie discale est importante en taille, mieux elle répond aux traitement.
  • La plupart des patients (80%) obtiennent de bons résultats cliniques (diminution des symptômes) même si l’examen d’imagerie de contrôle démontre peut de changement.
  • 78% d’entre eux ont pu reprendre leurs activités.

 

Statistiques - Hernie discale

Statistiques – Hernie discale

Il existe de nombreuses études qui font état des statistiques à l’égard de la hernie discale.

 

Si vous souffrez d’une hernie discale, vous devriez lire attentivement ce qui suit

 

Un problème de santé aussi sérieux se doit d’être pris en charge par un professionnel de la santé compétant. Une hernie discale mal encadrée peut avoir des répercussion désastreuse à l’égard de votre santé pour le restant de vos jour.

 

Les faits concernant la hernie discale

 

Si on rassemble un groupe de gens d’âge moyen (45 ans) qui n’ont jamais eu mal au dos avant et qu’on leur fait passer un examen d’imagerie « IRM » (résonnance magnétique) voici ce que les résultats de l’examen nous montrera :

  • 38% aurait des bombements de disque,
  • 29% saillies de disque (alias : herniations contenu),
  • 10% extrusions de disque (alias : herniations non-contenu ),
  • 0% séquestration de disque (alias : libération de fragments) et
  • 4% des nerfs comprimés par l’herniation du disque.

Une statistique encore plus désastreuse est que 60% de gens d’âge moyen asymptomatiques (qui ne souffrent d’aucune douleur) aurait des résultats de bombement de disque ou pire (la saillie, l’extrusion, hernie discale) suite à un IRM !

La Hernie discale, première cause de lombosciatique, est la conséquence d’un processus long et silencieux de dégénérescence discale, qui va se décompenser plus ou moins brutalement à l’occasion d’un effort, parfois minime.

La lombosciatique n’est pratiquement jamais un « accident » survenant sur une colonne vertébrale parfaitement saine.

 

Statistiques concernant les maux de dos

 

Selon L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maux de dos affectent au moins 80% 9 d’entre nous un certain moment dans nos vies, peut-être 20-30% d’entre nous en souffre présentement. Ils sont généralement récurrents, et les épisodes ont tendance à augmenter en gravité et à se rapprocher dans le temps. Ils sont communs chez les individus qui mènent une vie sédentaire et chez ceux qui occupent un travail manuel exigeant. Ils peuvent se produire à n’importe quel âge mais sont plus fréquents au cours de la troisième à la sixième décennies de la vie.

 

On vous a mal informé

 

Une idée faussement véhiculée et souvent citée est que 90% des maux de dos se résorberont sans traitement. Toutefois, une étude publiée dans le « European Spine Journal » en 2003 10, a démontré que la proportion de patients qui souffrent encore de douleurs après 12 mois était de 62% (intervalle, 42-75%), dissipant ainsi la notion populaire que jusqu’à 90% des épisodes de Lombalgie se règlent spontanément après 1 mois.

Il y a également un grand nombre de québécois qui, après avoir essayé de nombreux traitements conventionnels, sont encore aux prises avec de graves maux de dos. Si on vous a dit que vous devrez apprendre à vivre avec la douleur, ou si vous avez déjà tout essayé pour régler vos maux de dos sans succès, alors la Décompression vertébrale est peut-être LA SOLUTION à vos problèmes.

 

 

Références (hernie discale):

 

1) Jensen MC, et al. “MRI imaging of the lumbar spine in people without back pain.” N Engl J Med – 1994; 331:369-373

2) Boden SD et al. “Abnormal magnetic resonance scans of the lumbar spine in asymptomatic subjects: A prospective investigation.” J Bone Joint Surg Am 1990; 72A:403-408

3) Weishaupt D et al. “MRI of the lumbar spine: Prevalence of intervertebral disc extrusion and sequestration, nerve root compression and plate abnormalities, and osteoarthritis of the fact joints in Asymptomatic Volunteers.” Radiology – 1998; 209:661-666

4) Boos N, et al. “1995 Volvo Award in clinical science: The diagnostic accuracy of MRI, work perception, and psychosocial factors in identifying symptomatic disc herniations.” Spine – 1995; 20:2613-2625

5) Powell MC, et al. “Prevalence of lumbar disc degeneration observed by magnetic resonance in symptomless women.” Lancer – 1986; 2:1366-7

6) Boos N, et al. “Natural history of individuals with asymptomatic disc abnormalities in MRI: Predictors of low back pain-related medical consultation and work incapacity.” Spine 2000; 25:1484

7) Borenstein G, Boden SD, Wiesel SW, et al. “The value of magnetic resonance imaging of the lumbar spine to predict low-back pain in asymptomatic individuals: A 7-year follow-up study. J Bone Joint [am] 2001; 83:320-34

8) Wiesel SW, et al. “A study of computer-associated tomography: I. The incidence of positive CAT scans in asymptomatic group of patients.” Spine 1984;9:549-51

11) Wood KB, et al. ‘Magnetic resonance imaging of the thoracic spine. Evaluation of asymptomatic individual s.’ J Bone Joint Surg Am. 1995 Nov;77(11):1631-8

20) Jarvik JJ, et al. « The longitudinal assessment of imaging and disability of the back (LAIDBack) Study. » Spine 2001;26: 1158-66.

25) Boden SD, et al. « Abnormal Magnetic-Resonance Scans of the Lumbar Spine in Asymptomatci Subjects. » J Bone Joint Surg [AM] 1990; 72:403-408

26) Fraser RD, Sandhu A, Gogan WJ. ‘Magnetic resonance imaging findings 10 years after treatment for lumbar disc herniation.’ Spine 1995 Mar 15;20(6):710-4. « The findings of this study indicate that long-term improvement of a patient’s symptoms after treatment of disc herniation may occur with or without resolution of the hernia. This and the similar morphologic findings in the different groups is consistent with the 10-year clinical results after the treatment of disc herniation reported by Weber. »

27) Masui T, et al. ‘Natural History of Patients with Lumbar Disc Herniation Observed by Magnetic Resonance Imaging for Minimum 7 Years.’ J Spinal Disord Tech. 2005 Apr;18(2):121-126. « Clinical outcome did not depend on the size of herniation or the grade of degeneration of the intervertebral disc in the minimum 7-year follow-up. »

28) Giuliano V, et al. ‘The use of flexion and extension MR in the evaluation of cervical spine trauma: initial experience in 100 trauma patients compared with 100 normal subjects.’ Emerg Radiol. 2002 Nov;9(5):249-53.

29) BenEliyahu DJ. MRI and clinical followup study of 27 patients receiving chiropractic care for cervical and lumbar disc herniation. JMPT 1996;19(9):597-606.

30) Bush K. Pathomorphologic changes that accompany the resolution of cervical radiculopathy. Spine 1997;22(2):183-187.

31) Matsubara Y. Serial changes on MRI in lumbar disc herniations. Neuroradiology 1995;37:378-383.

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