Si vous souffrez d’une hernie discale, vous devriez lire attentivement ce qui suit…

Un problème de santé aussi sérieux se doit d’être pris en charge par un professionnel de la santé compétant. Une hernie discale mal encadrée peut avoir des répercussion désastreuse à l’égard de votre santé pour le restant de vos jour.

 

La hernie discale, souvent perçue comme une simple conséquence de l’âge ou de l’usure physique, est en réalité un indicateur complexe de la santé globale de la colonne vertébrale. Elle résulte d’une combinaison de facteurs, notamment génétiques, environnementaux et liés au mode de vie. La compréhension moderne de la hernie discale souligne l’importance d’une approche holistique dans le traitement, qui ne se limite pas à la gestion de la douleur, mais englobe également la réhabilitation, la nutrition, et la modification du mode de vie pour une guérison optimale et durable.

 

Dans le cadre de la prise en charge de la hernie discale, il est essentiel de reconnaître l’importance de la prévention. Des études récentes ont mis en évidence le rôle crucial de l’exercice régulier, de la posture adéquate et de l’ergonomie au travail pour minimiser les risques de développement ou d’aggravation d’une hernie discale. Des programmes personnalisés d’exercices thérapeutiques, conçus par des professionnels de la santé, peuvent jouer un rôle déterminant dans la prévention et le traitement de cette affection.

 

Hernie discale

 

Un problème de santé aussi sérieux que la hernie discale se doit d’être pris en charge par un professionnel de la santé compétant. Une hernie discale mal encadrée peut avoir des répercussions désastreuses à l’égard de votre santé pour le restant de vos jour.

 

Les faits concernant la hernie discale

 

Si on rassemble un groupe de gens d’âge moyen (45 ans) qui n’ont jamais eu mal au dos avant et qu’on leur fait passer un examen d’imagerie « IRM » (résonnance magnétique) voici ce que les résultats de l’examen nous montrera :

  • 38% aurait des bombements de disque,
  • 29% saillies de disque (alias : herniations contenu),
  • 10% extrusions de disque (alias : herniations non-contenu, hernie discale ),
  • 0% séquestration de disque (alias : libération de fragments, hernie discale) et
  • 4% des nerfs comprimés par l’herniation du disque.

 

Une statistique encore plus désastreuse est que 60% de gens d’âge moyen asymptomatiques (qui ne souffrent d’aucune douleur) aurait des résultats de bombement de disque ou pire une hernie discale (la saillie, l’extrusion) suite à un IRM !

 

La Hernie discale, première cause de lombosciatique, est la conséquence d’un processus long et silencieux de dégénérescence discale, qui va se décompenser plus ou moins brutalement à l’occasion d’un effort, parfois minime.

 

La lombosciatique n’est pratiquement jamais un « accident » survenant sur une colonne vertébrale parfaitement saine.

 

Statistiques concernant les maux de dos

Selon L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maux de dos affectent au moins 80% 9 d’entre nous un certain moment dans nos vies, peut-être 20-30% d’entre nous en souffre présentement. Ils sont généralement récurrents, et les épisodes ont tendance à augmenter en gravité et à se rapprocher dans le temps. Ils sont communs chez les individus qui mènent une vie sédentaire et chez ceux qui occupent un travail manuel exigeant. Ils peuvent se produire à n’importe quel âge mais sont plus fréquents au cours de la troisième à la sixième décennies de la vie.

 

On vous a mal informé

Une idée faussement véhiculée et souvent citée est que 90% des maux de dos se résorberont sans traitement. Toutefois, une étude publiée dans le « European Spine Journal » en 2003 10, a démontré que la proportion de patients qui souffrent encore de douleurs après 12 mois était de 62% (intervalle, 42-75%), dissipant ainsi la notion populaire que jusqu’à 90% des épisodes de Lombalgie se règlent spontanément après 1 mois.

 

Il est important de noter que la présence d’une hernie discale à l’IRM ne se traduit pas toujours par des symptômes. En effet, de nombreuses personnes vivent avec des hernies discales asymptomatiques, ce qui soulève des questions sur les approches de traitement standard. Cette observation conduit à une réévaluation des protocoles de traitement, mettant l’accent sur une approche plus individualisée, basée sur les symptômes et le niveau de douleur ressenti par le patient, plutôt que sur les seuls résultats d’imagerie.

 

Il est intellectuellement fallacieux d’utiliser les statistiques mentionnées précédemment pour assumer que les maux de dos d’un patient ne sont pas causés par une hernie discale pour plusieurs raisons :

  1. Prévalence élevée des hernies discales asymptomatiques : Comme mentionné, un pourcentage significatif de la population présente des hernies discales sans symptômes. Cela signifie que la présence d’une hernie discale sur une IRM ne prouve pas nécessairement qu’elle est la source de la douleur. Cependant, cela ne signifie pas non plus que les hernies discales ne peuvent pas causer de douleur. Ignorer la possibilité qu’une hernie discale puisse être la cause de la douleur chez un patient particulier pourrait mener à un diagnostic inexact et à un traitement inapproprié.

  2. Complexité de la douleur au dos : La douleur au dos peut avoir de multiples étiologies, et attribuer systématiquement la douleur à une hernie discale sans une évaluation approfondie peut conduire à des erreurs de diagnostic. De même, exclure une hernie discale comme cause potentielle sur la seule base des statistiques peut également être trompeur.

  3. Variabilité individuelle : Chaque patient est unique, et les symptômes et les réponses au traitement peuvent varier considérablement. Une approche basée sur des statistiques générales peut ne pas prendre en compte les particularités individuelles d’un patient.

  4. Corrélation vs Causalité : La présence d’une hernie discale chez un patient souffrant de douleur au dos est une corrélation, pas nécessairement une causalité. Il est important de réaliser une évaluation clinique complète pour déterminer si la hernie discale est effectivement la cause de la douleur, ou si d’autres facteurs sont en jeu.

 

En résumé, bien que les statistiques sur les hernies discales asymptomatiques soient importantes pour comprendre la prévalence de cette condition, elles ne doivent pas être utilisées isolément pour diagnostiquer ou exclure une hernie discale comme cause de douleur au dos chez un patient individuel. Une évaluation clinique détaillée est essentielle pour un diagnostic précis et un traitement efficace.

 

Il y a également un grand nombre de québécois qui, après avoir essayé de nombreux traitements conventionnels, sont encore aux prises avec de graves maux de dos. Si on vous a dit que vous devrez apprendre à vivre avec la douleur, ou si vous avez déjà tout essayé pour régler vos maux de dos sans succès, alors la Décompression neurovertébrale est peut-être LA SOLUTION à vos problèmes.

 

Statistiques de la hernie discale

Les statistiques relatives à la hernie discale offrent un aperçu important de son impact sur la santé publique, sa prévalence, les facteurs de risque et les résultats des traitements. Voici dix statistiques clés concernant la hernie discale :

  1. Prévalence Globale: Environ 2 à 3 % de la population adulte souffre de hernie discale à un moment donné, mais cette prévalence peut varier en fonction de l’âge, du sexe et d’autres facteurs.

  2. Incidence avec l’Âge: Les individus âgés de 30 à 50 ans sont les plus susceptibles de développer une hernie discale, avec un pic autour de 35-45 ans.

  3. Différences selon le Sexe: Les hommes sont légèrement plus susceptibles de souffrir de hernie discale que les femmes, avec un ratio d’environ 1,5:1.

  4. Localisation Commune: Environ 90 % des hernies discales se produisent au niveau des vertèbres lombaires, en particulier entre L4-L5 et L5-S1.
  5. Symptômes: Environ 80-90 % des patients présentant une hernie discale lombaire éprouvent une sciatique, une douleur irradiant le long du nerf sciatique.

  6. Récupération sans Chirurgie: Environ 70-80 % des patients avec hernie discale s’améliorent sans intervention chirurgicale, souvent grâce à des traitements conservateurs comme la décompression neurovertébrale.

  7. Prévalence selon l’Activité Physique : Les personnes qui mènent une vie sédentaire ont jusqu’à 40 % de risque en plus de développer une hernie discale par rapport à celles qui sont physiquement actives.

  8. Influence de l’Obésité : Les personnes obèses ont un risque accru de 50 % de développer une hernie discale comparativement aux individus de poids normal.

  9. Utilisation de Médicaments : Environ 50 % des patients avec hernie discale utilisent des médicaments contre la douleur pour gérer leurs symptômes.

  10. Réduction de la Douleur : Environ 70-80 % des patients traités par décompression neurovertébrale rapportent une réduction significative de la douleur.

  11. Amélioration de la Mobilité : Jusqu’à 85 % des patients expérimentent une amélioration notable de la mobilité et de la flexibilité après le traitement.

  12. Diminution de l’Utilisation des Médicaments : Après avoir subi une décompression neurovertébrale, environ 50-60 % des patients réduisent ou cessent l’utilisation de médicaments antidouleur.

  13. Taux de Satisfaction des Patients : Environ 75-85 % des patients se déclarent satisfaits des résultats du traitement par décompression neurovertébrale.

  14. Réduction de la Pression Discale : Le traitement atteint une réduction efficace de la pression discale dans 70-90 % des cas.

  15. Retour au Travail : Après le traitement, environ 60-70 % des patients sont capables de retourner à leur emploi sans restrictions significatives.

  16. Durabilité des Résultats : Les améliorations obtenues avec la décompression neurovertébrale se maintiennent sur le long terme chez environ 50-70 % des patients.

  17. Diminution des Besoins en Chirurgie : Environ 20-30 % des patients qui étaient initialement des candidats à la chirurgie peuvent éviter cette dernière après un traitement réussi par décompression neurovertébrale.

  18. Réduction des Visites Médicales : Après un traitement par décompression neurovertébrale, environ 40-50 % des patients ont moins besoin de consultations médicales pour leur dos.

  19. Amélioration de la Qualité de Vie : Environ 80 % des patients rapportent une amélioration générale de leur qualité de vie après le traitement.

 

Il est important de noter que ces statistiques peuvent varier en fonction des sources et des études, et elles représentent des tendances générales plutôt que des faits absolus. La recherche continue

 

Businesswoman looking at financial stats

 

La hernie discale, première cause de lombosciatique, est la conséquence d’un processus long et silencieux de dégénérescence discale, qui va se décompenser plus ou moins brutalement à l’occasion d’un effort, parfois minime.

 

La lombosciatique n’est pratiquement jamais un « accident » survenant sur une colonne vertébrale parfaitement saine.

 

Les recherches récentes dans le domaine de la neurologie et de l’orthopédie suggèrent que l’inflammation joue un rôle clé dans la douleur et les symptômes associés à la hernie discale. Cette perspective a ouvert la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques, y compris l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires ciblés et de thérapies naturelles pour réduire l’inflammation autour des nerfs affectés. Cette approche vise à traiter non seulement les symptômes, mais aussi les causes sous-jacentes de la douleur et de l’inconfort.

 

Signes et symptômes de la hernie discale

 

Hernie discale - symptômes

 

Les signes et les symptômes de la hernie discale sont très difficiles à identifié spécifiquement puisque plusieurs autres conditions du dos pourraient démontrer les mêmes.

 

Les symptômes de la hernie discale peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre, reflétant la diversité des mécanismes pathologiques en jeu. Chez certains patients, la hernie discale peut provoquer une douleur intense et aiguë, tandis que chez d’autres, elle peut se manifester par une douleur sourde et persistante. Cette variabilité souligne l’importance d’une évaluation clinique approfondie pour chaque patient, permettant un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à leurs besoins spécifiques.

En plus des douleurs classiques associées à la hernie discale, des symptômes moins connus peuvent également être présents. Par exemple, certains patients peuvent éprouver des changements dans leur démarche, une perte de réflexes, ou même des symptômes gastro-intestinaux en raison de l’impact de la hernie sur les nerfs spécifiques. Ces symptômes atypiques nécessitent une attention particulière, car ils peuvent souvent être négligés ou mal interprétés lors d’évaluations cliniques standard.

 

Selon la région où est localisée votre douleur ou vos autres symptômes, la hernie discale pourrait alors provoquer les symptômes suivant :

 

  1. Amyotrophie: Le terme amyotrophie désigne un signe clinique consistant en une atrophie musculaire, causée par une perte de l’innervation motrice du muscle.
  2. Anesthésis: Disparition ou absence totale de toute sensibilité.
  3. Cervico-brachilagie – Névralgie: Une névralgie est une condition douloureuse à un nerf causée par soit une névrite, un traumatisme, une infection (ex: le zona), une maladie systémique (ex: le diabète), une compression (ex: une hernie discale) ou une inflammation. La névralgie cervico-brachiale est souvent appelée « la sciatique du cou » ou « la sciatique du bras », parce qu’elle se manifeste par une douleur irradiante dans le bras comme la sciatique dans la jambe. La névralgie cervico-brachiale est une compression ou une irritation d’un nerf part du cou qui descend dans le bras. Les douleurs liées à la névralgie cervico-brachiale affecte le cou, la clavicule, le haut du dos, l’omoplate, l’épaule, le bras et les mains. La névralgie cervico-brachiale est causée, dans plus de 80% des cas, par une irritation ou une compression d’une racine d’un nerf rachidien de la colonne cervicale. Cette névralgie est essentiellement due à soit une hernie discale, de la même manière que celle rencontrée au cours d’une sciatique ou soit à une arthrose cervicale qui pince les nerfs rachidiens. Ces deux causes, la hernie discale et l’arthrose cervicale, sont souvent associées.
  4. Cruralgie: La cruralgie est souvent appelé « sciatique du devant » ou « névralgie crurale » et dans bien des cas confondue avec la sciatique, alors que le trajet du nerf irrité et de la douleur ressentie n’est pas du tout la même : Il s’agit d’une douleur située au niveau de la cuisse causée par une atteinte du nerf crural aussi appelé nerf fémoral. Ce nerf commande une partie de la mobilité de la cuisse et la sensibilité de sa partie avant, alors que le nerf sciatique s’occupe de la partie arrière de la jambe. Bien qu’ Il arrive souvent que la personne souffrant de cruralgie pense être atteinte de sciatique, car les deux affections ont souvent les mêmes causes et génèrent des douleurs semblables, la différence provient essentiellement de la localisation des douleurs puisqu’il s’agit de nerfs différents qui sont affectés. Les causes de la cruralgie sont nombreuses mais se limitent généralement à une compression du nerf crural soit sur une partie de son trajet ou sur une des branches d’où émerge, au niveau des vertèbres lombaires. Souvent, il s’agit d’une compression à la base du nerf causée par une hernie discale au niveau de L3-L4 ou L4-L5. Les douleurs associées à la cruralgie sont décrites par les patients comme des brûlures ou des décharges électriques, qui dans certains cas commence dans le bas du dos (toutefois, un bon nombre de patients ne ressentent pas de maux de dos), soit de la partie externe de la fesse, de la partie antérieure puis interne de la cuisse et descendre jusqu’à la jambe, ou de la partie moyenne de la fesse, la partie externe du haut de la cuisse, puis sur la face antérieure du bas de la cuisse et se prolonger le long de la partie avant de la jambe en passant par le genou.
  5. Dorsalgie: La dorsalgie désigne une douleur ressentie dans la région dorsale (au niveau des omoplates) de la colonne vertébrale. Bien que la dorsalgie puisse être causée par de l’arthrose ou une hernie discale, ça demeure plutôt rare à ce niveau de la colonne vertébrale à cause de la plus grande stabilité de cette région de la colonne due à la présence des côtes.
  6. Lombalgie: La lombalgie est une douleur qui est présente dans la région lombaire, c’est-à-dire dans le bas du dos. Il existe un grand nombre de conditions dont les symptômes se manifeste en lombalgie dont la hernie discale lombaire.
  7. Parésie: Légère paralysie se manifestant par un affaiblissement du travail de certaines fibres musculaires.
  8. Névralgie: Une névralgie est une affection douloureuse à un nerf. Voir plus haut, sous la rubrique « névralgie cervico-brachiale », pour plus de détails.
  9. Paresthésie: Picotements, fourmillements, piqûres, brûlures ou engourdissements ressentis dans les bras, les mains, les jambes ou les pieds le long du nerf irrité et/ou comprimé par une hernie discale, un bombement discal ou un pincement discal (arthrose).
  10. Raideur: Raideur musculaire inconfortable et/ou douloureuse.
  11. Sciatique: La sciatique, sciatalgie ou névralgie du nerf sciatique sont couramment employés pour définir la sciatique. La sciatalgie est un terme qui désigne l’ensemble des symptômes douloureux liés à une irritation du nerf sciatique dont douleurs sont souvent dues à une compression soit au niveau de la racine du nerf provenant de la région lombaire, notamment en cas de compression par une hernie discale, soit sur son trajet, ce qui peut être le cas dans les hématomes du muscle psoas. Toutefois, la cause la plus fréquente de la douleur sciatique n’est pas « musculaire », mais bien associée à une hernie discale. Ces douleurs se manifestent au niveau de la fesse, de la partie arrière ou sur le côté de la cuisse, de la partie arrière ou sur le côté de la jambe, et peuvent s’étendre jusqu’au premier ou au dernier orteil, dépendamment de la racine nerveuse affectée. À titre d’exemple, une compression de la racine S1 (correspondant à une hernie discale située entre les vertèbres L5 et S1), provoque une douleur en arrière de la cuisse, du mollet et sous le pied. À noter que certaines branches du nerf sciatique peuvent également donner des douleurs au niveau de la hanche, comme s’il s’agissait d’une bursite de la hanche et également dans l’aine ou les testicules.

 

Notons que 85 % des sciatiques résultent d’une hernie discale.

 

Le diagnostic de la hernie discale est suspecté selon la description des douleurs par le patient, leur localisation et selon les résultats de l’examen clinique. Il est important de noter que certaines personnes peuvent avoir une hernie discale sans avoir de symptômes pendant des mois, voir des années, jusqu’à ce qu’un incident survienne et aggrave la pression exercé par la hernie discale en contact avec une racine nerveuse ou la moelle épinière. La différence entre la présence de symptômes ou nom est bien souvent qu’une question d’un millimètre ou deux.

 

Toutefois, quand la hernie discale comprime les structures nerveuses, cela provoque généralement une douleur, une perte de la sensibilité, des picotements ou des faiblesses musculaires. La force de pression que la hernie discale exerce sur les nerfs ou la moelle épinière détermine alors la gravité des symptômes. Quand la toux, un rire violent, un éternuement, une miction ou un effort de défécation augmentent l’intensité de vos douleurs, il y a de fortes chances que nous soyons en présence d’une hernie discale.

 

 Des examens complémentaires sont alors prescrits afin de déterminer la présence ou non de la hernie discale. Bien que la radiographie soit un examen d’imagerie essentiel, elle ne permet pas de voir les tissus mous, dont la hernie discale. La tomographie axiale (scan) ou la résonnance magnétique (IRM) sont les examens d’imagerie qui permettent de voir les bombements ou la hernie discale.

 

Ces examens permettent donc de confirmer le diagnostic et de localiser la hernie avec précision. IL EST IMPOSSIBLE DE PALPER, AVEC LES MAINS, UNE HERNIE DISCALE.

 

Comment savoir si j’ai une hernie discale ?

 Si votre douleur au dos ou au cou est présente depuis des années, que votre condition se détériore avec les années, que vos ressentez des douleurs irradiantes dans vos bras ou vos jambes, que vous ressentez des chocs électriques dans vos membres quand vous éternuez ou toussez et que les thérapies manuelles ne parviennent plus à vous soulager, il se pourrait que vous souffriez d’une hernie discale. Et la seule façon de le déterminer avec précision, c’est de faire un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM).

 

Si vous avez déjà fait cet examen et que vous connaissez déjà la nature de votre condition, veuillez vous assurer d’avoir une copie en main de votre CD et du rapport écrit du radiologiste lors de votre première consultation à notre clinique.

 

Par ailleurs, si vous n’avez pas encore fait l’IRM, vous pouvez demander à votre médecin de vous rédiger une requête pour aller faire l’examen au public (l’attente pourrait dépasser 6 mois à un an). Si vous êtes assuré par votre assurance collective ou si vous désirez payer de votre poche ($650), nous pouvons vous prescrire l’examen d’IRM au privé (vous aurez un rendez-vous en moins d’une semaine).

 

Hernie discale: Signes optimales de la présence et du degré de la hernie discale lombaire

Il ressort d’une étude réalisée par Vucetic Svensson1 que seules trois signes physiques sont des valeurs diagnostiques sures pour prédire l’existence d’une hernie discale lombaire et sa gravité son type. Cette étude a été réalisée sur 163 patients opérés pour une hernie discale probable. Les trois signes étaient l’amplitude de mouvements sagittale lombaire, le signe de Lasègue, et le signe croisé de Lasègue. Ils ont constaté que ces tests étaient importants pour déterminer la présence d’une hernie discale ainsi que sa sévérité, mais elle n’est pas exacte pour en déterminer le niveau où se situait l’hernie discale.

 

Même si les signes neurologiques sont importants pour établir une distinction entre la douleur radiculaire et tronculaire, ils ne sont pas d’une grande utilité dans le diagnostic du type ou du niveau de la hernie discale. Un tiers des patients avec une absence du réflexe du tendon d’Achille avait une hernie discale au-dessus de L5-Sl et de la valeur diagnostique de l’absence du réflexe du tendon d’Achille diminue avec l’âge. L’absence d’un réflexe du tendon d’Achille est plus fiable que l’absence du réflexe comme signe de la hernie discale, et sa valeur diagnostique augmente significativement si elle est corroborée par un diagnostic d’imagerie. Bien l’absence du réflexe rotulien soit de six à sept fois plus fréquent pour les hernies discales au niveau de L3-L4 comparativement aux autres niveaux, un quart seulement des patients avec ce signe avait une hernie discale au niveau L3-L4.

 

Le plus fort indicateur du type d’hernie était l’amplitude de mouvements sagittale lombaire. L’amplitude de mouvements lombaire diminuait avec l’augmentation de la sévérité de l’hernie. L’amplitude a été négligeable pour la hernie sous-ligamentaire (renflement généralisé avec la participation racine), et diminue progressivement avec une hernie extrue (ligament commun vertébral postérieur commun vertébral postérieur encore intacte) et séquestré (hernie complet au-delà de la face postérieure du ligament commun vertébral postérieur). Le signe croisé de Lasègue, qui n’avait de valeur que s’il était associée au signe de Lasègue unilatérale positif, a aussi été proportionnelle à la sévérité de l’hernie. Par conséquent, l’utilisation à la fois de l’amplitude de mouvements lombaire et le signe de Lasègue a prédit à 74 pour cent les hernie exclues (hernies séquestrées), et à 68 pour cent les hernies extrues (hernies contenues et protrusion). Dans cette étude, le signe de Lasègue était seulement considéré comme positif si la douleur irradiait dans le pied.

 

Diagnostic de la hernie discale

 

Le diagnostic précis de la hernie discale doit absolument passer par un examen d’imagerie par résonance magnétique ou IRM.

 

Le diagnostic de la hernie discale repose fortement sur l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), qui est considérée comme l’outil le plus précis pour visualiser les structures de la colonne vertébrale, y compris les disques intervertébraux. L’IRM est particulièrement utile pour détecter les hernies discales, car elle fournit des images détaillées des tissus mous, y compris des disques, des nerfs et des ligaments. Contrairement aux rayons X ou au scanner, l’IRM ne se limite pas à montrer les os, mais peut également révéler des anomalies dans les tissus mous, ce qui est crucial pour identifier les hernies discales.

 

Woman is in the chamber of a modern MRI machine

 

Cependant, il est important de souligner que le diagnostic d’une hernie discale ne se base pas uniquement sur les résultats de l’IRM. Une évaluation clinique approfondie est également essentielle. Cette évaluation comprend l’examen physique du patient, l’analyse de ses symptômes, et l’examen de son historique médical. Des symptômes tels que la douleur, la faiblesse, ou les changements de sensation dans les membres peuvent indiquer une hernie discale, mais ils peuvent également être causés par d’autres problèmes de santé. Par conséquent, l’IRM est généralement utilisée en complément d’autres évaluations pour confirmer le diagnostic d’une hernie discale.

 

Le diagnostic de la hernie discale passe par l’imagerie médicale

Avant d’entreprendre des soins de Décompression vertébrale, il est est préférable d’obtenir un diagnostic précis afin de confirmer l’existence et la sévérité de votre hernie discale.

 

Le diagnostic de la hernie discale par imagerie médicale est une étape cruciale avant d’entamer des soins de décompression vertébrale. L’objectif est d’obtenir un diagnostic précis qui confirme non seulement l’existence mais aussi la sévérité de la hernie discale. Voici deux paragraphes détaillés sur ce processus :

 

1. L’importance de l’IRM dans le diagnostic : L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est souvent considérée comme la méthode d’imagerie de choix pour le diagnostic des hernies discales. L’IRM offre une image détaillée des structures discales, permettant d’identifier non seulement la présence d’une hernie, mais aussi son emplacement précis, sa taille et son impact potentiel sur les structures environnantes, comme les nerfs. Cette précision est essentielle pour planifier le traitement le plus approprié, notamment pour déterminer si la décompression vertébrale est une option viable. L’IRM peut également aider à exclure d’autres causes de douleur, telles que des tumeurs ou des infections.

 

2. Compléments à l’IRM pour un diagnostic complet : Bien que l’IRM soit un outil puissant, elle n’est pas toujours suffisante seule. D’autres examens d’imagerie, comme le scanner ou la radiographie, peuvent être utilisés en complément pour obtenir une vue plus complète de la colonne vertébrale. Ces techniques peuvent aider à identifier d’autres problèmes qui pourraient contribuer à la douleur ou affecter le choix du traitement, comme l’arthrose ou l’instabilité vertébrale. De plus, une évaluation clinique approfondie, y compris l’examen physique et l’anamnèse, est indispensable pour corréler les résultats de l’imagerie avec les symptômes du patient et pour s’assurer que la décompression vertébrale est bien indiquée.

 

En résumé, un diagnostic précis par imagerie médicale est un prérequis essentiel avant d’envisager des soins de décompression vertébrale pour une hernie discale. Cela permet non seulement de confirmer la présence de la hernie, mais aussi d’évaluer son impact et de planifier un traitement adapté.

 

La radiographie et la Hernie discale

La radiographie standard de la colonne vertébrale nous permet de voir les détails de la structure osseuse de la colonne vertébrale, non pas pour affirmer la Hernie discale (radiotransparente) mais pour éliminer d’autres diagnostics comme une instabilité (spondylolisthèse), une tumeur ou une fracture.

 

doctors with spine x-ray and clipboards

 

La radiographie (Rayons-X) est un excellent outil pour voir les détails des os parce que ceux-ci contiennent du calcium. Par contre, les disques ne contiennent pas de calcium, c’est pourquoi la radiographie ne peut pas montrer une image de cette structure. Conséquemment, la radiographie ne peut pas être utilisée pour diagnostiquer la Hernie discale.

 

Le scanner (Tomographie) et la hernie discale

La tomodensitométrie dite aussi Tomographie axiale calculée par ordinateur, CT-scan ou simplement scanner, est une technique d’imagerie médicale qui consiste à calculer une reconstruction 3D des tissus à partir d’une analyse tomographique obtenue en soumettant le patient au balayage d’un faisceau de rayons-X.

 

Bien que la Tomographie permet de voir la hernie discale de grande taille et la sténose, elle ne réussi pas toujours dans le cas d’une plus petite hernie discale.

 

beautiful woman lying on ct scanner bed during tomography test in hospital

 

Par ailleurs, L’IRM offre une meilleure résolution pour les tissus mous alors que la Tomographie axiale calculée est supérieure pour les zones concernant les parties osseuses. À cet égard, la Tomographie est excellente pour le diagnostic des fractures.

 

L’IRM et la hernie discale

L’IRM a été mis au point dans les années 1980 et a révolutionné le traitement pour les patients souffrant de Lombalgie. L’IRM est généralement considéré comme la meilleure étude d’imagerie de la colonne vertébrale. L’IRM est très sensible ce qui permet d’obtenir beaucoup d’information sur la santé des disques (comme pour la discopathie dégénérative, la spondylolisthèse, la hernie discale et la sténose de la colonne vertébrale), ainsi que sur la présence d’une tumeur ou d’une hernie discale. L’IRM est également utile pour écarter la possibilité de la présence de tumeurs ou d’infection de la colonne vertébrale.

 

IRM, Hernie Discale L5-S1 et Traitement de Décompression Neurovertébrale

 

L’IRM nous permet de voir des images de la colonne vertébrale grâce à d’un aimant qui tourne autour du corps et qui fait vibrer les atomes d’hydrogène. Après que les atomes reviennent à leur niveau normal, ils émettent de l’énergie qui est capté par l’appareil. Puisque les humains sont composées principalement d’eau (qui est de deux parties d’hydrogène), l’IRM fournit des détails hautement raffinée de l’anatomie de la colonne vertébrale. Contrairement à un faisceau de rayons-x, il n’y a pas de radiations.

 

L’IRM de la colonne vertébrale permet le diagnostic positif de la hernie discale. Cet examen n’est nécessaire que si la nécessité d’une intervention chirurgicale devient envisageable, suite à l’échec d’un traitement médical bien conduit et suffisamment prolongé, ou suite à des traitements manipulatoires qui n’auraient pas réussi à soulager les symptômes, ou lorsqu’un autre diagnostic est évoqué.

 

La myélographie et la hernie discale

Dans certains cas difficiles, une myélographie ou un myélo-scanner (avec injection iodée en intra-dural, dans les méninges) peut être utile.

 

Myelogram, Hernie Discale et Traitement de Décompression Neurovertébrale

 

Lorsqu’elle est combinée avec une myélographie, la tomodensitométrie permet de voir avec précision les détails des nerfs. La myélographie est réalisée en injectant un colorant radiologique opaque (teinture qui est captée par les rayons-X) dans le sac autour des racines nerveuses, ce qui illumine les racines nerveuses. Il s’agit d’un test très sensible pour l’atteinte des nerfs. Le principal risque avec la myélographie est le risque potentiel de souffrir de maux de tête, à cause de l’injection du colorant dans la moelle épinière.

 

L’électromyogramme et la hernie discale

L’électromyogramme est en général inutile car il ne permet que d’évaluer le retentissement d’une compression neurologique mais pas d’affirmer une Hernie discale.

 

Bien que chacune de ces méthodes de diagnostic soient adéquates, aucune n’est exacte. Parce que pratiquement tous les examens d’IRM et de Tomographie sont effectuées avec le patient couché et à l’abri de l’effet de la gravité, de nombreuses maladies , blessures et conditions de la colonne vertébrale peuvent ne pas être diagnostiquée correctement.

 

Causes de la hernie discale

Les causes de la hernie discale sont multiples et, contrairement aux croyances populaires, ne nécessite pas un violent traumatisme.

 

Les processus dégénératifs touchant les disques entraînent une destruction de ces derniers, une perte en élasticité et en stabilité, ce qui entraîne la formation d’une hernie discale.

 

Vous pouvez sentir les vertèbres dans votre dos, mais vous ne pouvez pas voir ce qui se trouve entre chaque vertèbre. Si vous le pouviez, vous verriez de petits disques, surtout composés d’eau mais également d’une substance ressemblant à de la gelée. Ces « coussins » agissent à titre d’amortisseurs. Ces disques gélatineux se compriment et s’étendent lorsque vous bougez. Avec le temps, la gelée se comprime et peut devenir moins flexible. Ceci, possiblement combiné à un impact, mène à la rupture du disque (hernie discale) qui exerce souvent de la pression sur le nerf. Lorsque le cartilage entre les vertèbres se déchire, le disque est poussé hors de sa position et peut pincer ou frotter sur les nerfs environnants, qui sont extrêmement sensibles à la douleur. Quoique ceci puisse mener à des symptômes, des études récentes effectuées sur des gens sans aucun problème de dos ou de jambes ont démontré qu’un nombre important de ce personnes ont une hernie discale ou plusieurs disques herniés sans toutefois ressentir de la douleur.

 

Voici certains facteurs de risque de la hernie discale

  • Façon inappropriée de soulever des poids
  • Excédent de poids
  • Pression soudaine
  • Activités ardues répétitives
  • une faiblesse congénitale du tissu discal
  • une rotation subite du tronc
  • en cas de mouvement insuffisant de la colonne et d’un travail permanent en position assise, la partie arrière du disque peut être « étouffée » et ainsi affaiblie. Des déchirures et des gonflements du disque peuvent alors se produire

 

Sportsman jumping on wooden box

 

La hernie discale est un problème complexe, causé par une combinaison de facteurs plutôt que par un traumatisme violent unique. Voici une explication détaillée des causes et des mécanismes impliqués :

  1. Processus Dégénératifs : Avec le temps, les disques intervertébraux, qui agissent comme des amortisseurs entre les vertèbres, subissent des changements dégénératifs. Ces disques, composés en grande partie d’eau et d’une substance semblable à de la gelée, perdent leur élasticité et leur capacité à absorber les chocs. Ce processus de dégénérescence entraîne une diminution de la flexibilité des disques, les rendant plus susceptibles de se rompre ou de se déplacer anormalement. Cette détérioration peut conduire à la formation d’une hernie discale, où une partie du disque sort de sa position normale.

  2. Facteurs de Risque et Mécanismes de Blessure : Plusieurs facteurs de risque contribuent au développement d’une hernie discale. Parmi ceux-ci, on trouve l’excédent de poids, la manière inappropriée de soulever des charges lourdes, les mouvements soudains ou la pression intense, les activités physiques ardues et répétitives, ainsi qu’une faiblesse congénitale du tissu discal. De plus, une rotation subite du tronc ou une position assise prolongée peut affecter négativement la partie arrière du disque, entraînant des déchirures ou des gonflements. Ces facteurs combinés accentuent le risque de hernie discale en augmentant la pression sur les disques ou en affaiblissant leur structure.

 

Ces explications soulignent la complexité des causes de la hernie discale, impliquant à la fois des processus dégénératifs et des facteurs de risque comportementaux ou anatomiques.

 

Les ligaments et la hernie discale

Les processus dégénératifs et inflammatoires dans les structures de liaison des vertèbres concernent les disques, les ligaments et les articulations arrières des vertèbres. Si les ligaments se desserrent, toute la structure de la colonne se relâche. Il se produit un déplacement entre les différentes vertèbres et une surcharge des articulations arrières qui s’usent davantage dans le sens d’une arthrose. 

 

1. Rôle des ligaments dans la stabilité vertébrale : Les ligaments sont des structures fibreuse qui connectent les vertèbres entre elles, assurant ainsi la stabilité de la colonne vertébrale. Ils limitent les mouvements excessifs des vertèbres, protégeant ainsi les disques intervertébraux. Lorsque ces ligaments subissent des processus dégénératifs ou inflammatoires, ils peuvent perdre leur élasticité et leur capacité à maintenir cette stabilité. Cette dégradation contribue à un relâchement général de la structure vertébrale, ce qui augmente le risque de déplacements vertébraux anormaux et de surcharge sur les articulations postérieures.

2. Impact sur les hernies discales et l’arthrose : Le desserrement des ligaments peut entraîner un désalignement des vertèbres, augmentant ainsi la pression sur les disques intervertébraux et les articulations postérieures. Cette pression accrue peut provoquer ou aggraver une hernie discale, où le noyau du disque se propulse à travers l’anneau fibrosus affaibli. De plus, la surcharge et le mouvement anormal des articulations postérieures peuvent accélérer le processus d’arthrose. Ces conditions peuvent causer des douleurs localisées principalement dans la région lombaire, souvent décrites comme des douleurs au niveau des reins.

 

Sciatique et hernie discale

Les processus dégénératifs touchant les disques entraînent une destruction de ces derniers, une perte en élasticité et en stabilité. Certaines parties du disque peuvent faire saillie dans le canal de la moelle épinière (Hernie discale) en comprimant la moelle épinière ou certaines racines nerveuses (illustration). Suite à cette compression, le patient ressent des douleurs irradiantes très caractéristiques. Si ces douleurs se propagent dans la jambe, on parle de douleurs du nerf Sciatique ou du syndrome Sciatique.

 

Pain in Lower Back. Sciatica Nerve Pain.

 

La sciatique et la hernie discale sont étroitement liées dans la pathologie de la douleur lombaire. Les processus dégénératifs affectant les disques vertébraux entraînent une altération structurelle de ces derniers. Ces changements incluent la destruction progressive du disque, une diminution de son élasticité, et une perte de stabilité. En conséquence, des parties du disque peuvent saillir ou se hernier dans le canal spinal, exerçant une pression sur la moelle épinière ou sur les racines nerveuses. Cette hernie discale peut comprimer directement la moelle épinière ou des racines nerveuses, conduisant à des douleurs et des symptômes neurologiques.

 

Lorsque la compression nerveuse affecte spécifiquement le nerf sciatique, le patient éprouve des douleurs irradiantes le long du trajet de ce nerf, typiquement depuis le bas du dos jusqu’à la jambe. Cette condition est couramment connue sous le nom de sciatique ou syndrome sciatique. Les symptômes de la sciatique peuvent varier en intensité et en nature, allant de douleurs aiguës, de brûlures, de picotements à des sensations d’engourdissement. La localisation de la hernie discale et l’étendue de la compression nerveuse influencent la spécificité des symptômes ressentis par le patient. La gestion de la sciatique liée à une hernie discale implique souvent une combinaison de traitements conservateurs, d’interventions thérapeutiques et, dans certains cas, de chirurgie.

 

Mouvement brusque et hernie discale

Dans le cas d’une vulnérabilité accrue de la colonne, au sens que nous venons de le décrire, l’effet de l’humidité, du froid ou le fait de soulever des charges lourdes ainsi que des mouvements brusques peuvent immédiatement provoquer une douleur aiguë.

 

L’association entre les mouvements brusques et les hernies discales s’explique par la vulnérabilité de la colonne vertébrale. Dans certains cas, notamment chez les personnes ayant des prédispositions ou des faiblesses structurelles dans la colonne vertébrale, un mouvement soudain et inattendu peut provoquer un déplacement ou une rupture des disques intervertébraux. Ce déplacement peut entraîner une hernie discale, où une partie du noyau du disque s’échappe à travers une fissure dans l’anneau fibreux.

 

Les facteurs de risque qui augmentent cette vulnérabilité incluent l’âge, la dégénérescence des disques liée à l’âge, une mauvaise posture, et des antécédents de lésions vertébrales. Les mouvements brusques qui peuvent contribuer à une hernie discale comprennent des actions telles que soulever des objets lourds de manière inappropriée, des torsions soudaines, ou même des chutes. Lorsque ces mouvements se produisent dans un contexte de vulnérabilité, la pression accrue sur les disques peut conduire à leur rupture, entraînant douleur et incapacité.

 

La prévention des hernies discales dans ces contextes implique souvent l’amélioration de la force et de la flexibilité de la colonne vertébrale, ainsi que la pratique de techniques de levage appropriées. Il est également conseillé d’éviter les mouvements soudains et de maintenir une bonne posture pour réduire le risque de lésions discales.

 

Traitement de la hernie discale

 

Traitement manuel pour les hernies de petite taille

Pour les hernies discales de petite taille, les traitements manuels peuvent offrir un soulagement significatif. Ces méthodes, telles que la chiropratique, l’ostéopathie et la physiothérapie, se concentrent sur l’amélioration de la mobilité et la réduction de la douleur. Elles peuvent être particulièrement efficaces dans les premiers stades de la hernie discale, où l’inflammation et la douleur sont gérables. Cependant, il est crucial de comprendre que ces approches ont leurs limites, surtout si la hernie discale est de taille plus importante ou si elle s’aggrave.

 

Passage à la décompression neurovertébrale pour les cas plus sévères

Lorsque la hernie discale est de taille plus conséquente ou ne répond pas suffisamment aux traitements manuels, la décompression neurovertébrale représente une option thérapeutique avancée. Cette technique non invasive utilise un appareil spécialisé pour appliquer une force de traction contrôlée sur la colonne vertébrale, visant à réduire la pression sur les disques herniés. Cette méthode peut être particulièrement bénéfique pour les patients souffrant de douleurs chroniques ou de symptômes sévères liés à une hernie discale. En étirant doucement la colonne vertébrale, la décompression neurovertébrale favorise un environnement propice à la guérison et à la réduction de l’inflammation. Cela peut aussi aider à améliorer le flux sanguin et les processus de guérison naturels du corps.

 

 

Suivi personnalisé et évaluation continue

Il est essentiel de suivre un plan de traitement personnalisé et de réaliser une évaluation continue de la condition du patient. Chaque individu réagit différemment aux différentes modalités de traitement, et il peut être nécessaire d’ajuster le plan thérapeutique au fil du temps. Les professionnels de santé, tels que les les ostéopathes et les médecins, travaillent ensemble pour évaluer les progrès et apporter les modifications nécessaires. Un suivi régulier permet de s’assurer que le traitement reste efficace et adapté aux besoins spécifiques de chaque patient.

 

Régression de la hernie discale

Il existe maintenant des traitements qui permettent de réduire ou de résorber complètement la hernie discale.

 

La régression des hernies discales peut être atteinte grâce à des traitements conservateurs, comme l’indique une révision systématique de la littérature scientifique. Cette recherche a révélé que la probabilité de régression spontanée des hernies discales lombaires varie en fonction du type de hernie :

  • Séquestrations : 96% de régression
  • Extrusions : 70%
  • Protrusions : 41%
  • Bombements : 13%

 

Cela montre que la régression des tissus discaux est possible et peut même être complète avec des soins appropriés. Le succès de cette résorption dépend largement du type spécifique de hernie discale.

 

La décompression neurovertébrale, par exemple, est une approche qui vise à réduire la pression à l’intérieur du disque et à augmenter le foramen intervertébral, facilitant ainsi l’échange de métabolites vers le disque et améliorant la circulation autour du foramen. Elle aide également à réduire la pression hydrostatique à l’intérieur du disque, à améliorer le mouvement des segments intervertébraux, à relâcher les adhésions longitudinales, à affecter les réflexes neuromusculaires et à réduire la pression sur les nerfs. Cette méthode de décompression peut stabiliser la progression d’un pincement et inverser la tendance des signes neurologiques, entraînant un rétablissement accéléré.

 

La hernie discale peut-elle réduire de taille ou se résorber ?

 

Hernie discale - régression

 

Changement de Perspective Historique
Traditionnellement, la hernie discale était considérée comme une condition permanente une fois diagnostiquée. Cette perspective a été révisée grâce à des avancées dans les techniques d’imagerie telles que l’IRM et la tomographie. Ces outils ont permis d’observer les changements dans la structure des hernies discales au fil du temps.

 

Évolution Naturelle et Traitement Conservateur
Des études récentes ont démontré que les hernies discales, tant au niveau lombaire que cervical, peuvent non seulement réduire en taille mais aussi, dans de nombreux cas, se résorber complètement après une période de traitement conservateur. Ce traitement inclut des approches non chirurgicales et non médicamenteuses. Des examens d’imagerie de suivi ont confirmé ces régressions, remettant en question l’ancienne croyance en la permanence de la condition. Ces découvertes ont des implications importantes pour la gestion et le pronostic des hernies discales, offrant de l’espoir pour une récupération sans intervention invasive.

 

Implications pour les Stratégies de Traitement
La capacité de la hernie discale à se résorber naturellement influence considérablement les stratégies de traitement. Au lieu de privilégier immédiatement des interventions chirurgicales, les praticiens peuvent opter pour une approche conservatrice, donnant au disque une chance de guérir naturellement. Cette approche souligne l’importance d’une évaluation minutieuse et d’un suivi régulier pour surveiller l’évolution de la hernie.

 

Facteurs Contribuant à la Régression
Les facteurs contribuant à la régression des hernies discales ne sont pas entièrement compris, mais peuvent inclure la réponse naturelle du corps à l’inflammation et aux blessures, ainsi que des facteurs environnementaux et de mode de vie. La recherche continue dans ce domaine est essentielle pour optimiser les traitements et fournir des soins personnalisés basés sur les caractéristiques individuelles de chaque patient et l’évolution de leur hernie discale.

 

Prévention de la hernie discale

La prévention de la hernie discale implique une approche proactive de la santé de la colonne vertébrale. Cela inclut le maintien d’un poids corporel sain, la pratique régulière d’exercices physiques ciblés pour renforcer le dos et le tronc, et l’adoption de bonnes postures au quotidien. Des études ont montré que des activités telles que la natation, le pilates, et le yoga peuvent être particulièrement bénéfiques pour maintenir la flexibilité et la force de la colonne vertébrale, réduisant ainsi le risque de hernie discale.

L’éducation sur la santé vertébrale est également un élément clé de la prévention. Cela comprend la sensibilisation sur la manière de soulever correctement des objets lourds, l’importance de pauses régulières pour ceux qui travaillent de longues heures en position assise, et la connaissance des signes avant-coureurs d’une hernie discale. En outre, des consultations régulières avec des professionnels de la santé tels que des chiropraticiens ou des ostéopathes peuvent aider à identifier et à traiter les problèmes mineurs de la colonne vertébrale avant qu’ils ne se transforment en problèmes plus graves.

 

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